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Le musée royal de l´ afrique centrale régorge en grande partie les tresors volés en afrique centrale en particulier en Republique démocratique du Congo pendant la periode de la colonisation belge qui füt la plus cruelle de l ´ histoire de l ´humanité . On doit considerer qu´á part les vols d´objets d´ arts, les autochtones vivérent sous une dictature la plus atroce, les massacres,les vols , pillages des ressources naturelles et individuelles,la tiranie,la dégradation de la dignité humaine dans les aspects de la vie de ce peuple, qui pourtant par son histoire, avait fait preuve d´une grande organisation admistrative et traditionnelle. On cite l exemple du royaume Kongo.
Ce musée royal a été concu par l ´architecte Charles Girault de 1901 á 1910 sous le regne de Leopold 2( roi des Belges de 1865 á 1909) et inauguré sous Albert 1 ( roi de Belges de 1909 á 1934.). L exposition universlle de 1910 a reuni prés d´un mlliondes visiteurs´venus du monde entier pour voir ces objets d arts. Il se situe á la peripherie est de la capitale Belge Bruxelles relié par un tramway en Bradant flamand dans le parc de Turvuren d´ou il tire son nom. Successivement, il devient en 1910 le musée du Congo Belge, le musée royal du Congo Belge en 1952 puis le musée de l Afrique Centrale en sigle " MRAC " en 1960.
En 2018 enfin rebaptisé Africa Museum aprés une renovation d une période de cinq ans.
Nous constatons clairement que le feuilleton Tintin au Congo n était que Tintin á Tervuren par le tableau,scenes,photos que son createur Hergé avait decidé d´ expedier son heros au Congo pour celebrer l´ ouevre des missionnaires belges. De ce dernier,la preuve la plus frappante serait la scene dont l auteur s´est inspiré de l attaque de Tintin par un homme leopard qui exprime sa vision de la statue de l Anyote, l ´une de plus remarquable du musée. Avec indignation, on retrouve le statut d ´un marchand arabe examinant la dentition d ´une jeune conglaise qu´ il appretait á vendre.
Bien que ce musée est le plus grand centre de recherche dans le domaine des arts sur l ´afrique centrale reconnu au niveau mondial, il aurait diffusé pendant plus de quatre-vingts ans un message raciste, xenophobre de la superiorité europeenne par rapport aux cultures africaines en particulier á la culture congolaise. Malgré leur pretention de decoloniser ce musée et de l orienter vers une validation scientifiques des textes, la memoire collective de notre peuple retiendra qu´ il a joué au niveau international un role de propagande pour nier, degrader notre dignité, nos valeurs ethiques, traditionelles, morales et spirituelles.
Beaucoup des oeuvres,des artefacts ont alimentés les collections de differents musées europeennes des anciennes colonies.
L´histoire retiendra que plus de 500 000 objets sorties du Congo Kinshasa pendant la periode coloniale, 120000 appartiennent aujourdhui á ce musée et 69000 au British Museum. Tous ces objets ont été acquis par la force, soit par des missionaires qui voulaient abattre les idoles, soit aussi par les achats abusant de la naivite des vendeurs.
A nos jous , plusieurs voies, a l ´occurence les gouvernements, institutions internationales ou encore les acteurs de la société civile se sont elevés pour la restitution des objets pillés par le colonisateur belge.
De la procedure de la restitution se cree deux formes de pensées:
- l´argument selon lequel ces tresors sont bien concervés dans les musées europeens que dans leurs pays d ´origine. L histoire nous rapelle qu ´á l époque du Marechal Mobutu (president de la deuxieme republique) bien nombres des pieces ont été rendu au Zaire ( actuelle Republique Democratique du Congo)se sont volatilisées en se retrouvant dans le marché des arts, y compris en Belgique.
En plus la situation miserable des musées congolais et de l instabilité politique n´ incitent pas evidement de recommencer l ´operation mais la question de l´ acces du peuple congolais á sa propre culture reste toujours poser.
- de l autre voie de pensée aurait estimé que l argument ci- dessus evoqué
releve d ´un paternalisme aux relents coloniaux. On s´ interroge si seulement si les pays ayant brulé et detruit les objets culturels pendant la guerre,devraient- ils donner les lecons sur la sécurité et le respect dü aux oeuvres d´ arts au Congo!
Le retour des objets d ´arts est un evenement qui va influencer une reconstruction culturelle,l apprentissage de nos mouers et traditions, une integration dans l´ univers social de notre peuple.
Le gouvernement belge ayant decidé de restituer entre 1500 et 3500 objets culturels de la Republique Democratique du Congo. A travers cette restitution, on ne parle pas de statut de légalité moins legimité des oeuvres c ´est á dire qu´il est question que de morale, et non de droit.
Il est vrai qu il apparait une lueur d´ éspoir dans la gestion de ce patrimoine une fois au Congo Kinshasa avec la ressente construction du Musée National erigé par les coréens sur un coüt de prés de 21 millions de dollars americains aux environs du palais du peuple( siége du parlement congolais).On espere que le gouvernement congolais doit dans l avenir prendre ses responsabilités et á cet effet eviter les erreurs du passé dans la gestion de ce patrimoire materiel universel. Aussi une prise ce conscience collective devrait animé tous les responsables de ce secteur pour la protection de ce patrimoine culturel.
SANS CULTURE, PAS D'IDENTITE